La Russie affirme avoir détruit des missiles balistiques nord-coréens, une menace décrite comme « extrêmement dangereuse » pour la sécurité européenne. Ce développement intervient dans un contexte de tensions croissantes autour des programmes balistiques et nucléaires de Pyongyang.
Selon les autorités russes, plusieurs missiles balistiques en provenance de Corée du Nord ont été neutralisés grâce à un système de défense performant déployé à proximité de ses frontières occidentales. Ces missiles représentent une menace directe compte tenu de leur potentiel à atteindre des territoires en Europe de l’Ouest.
Le président Vladimir Poutine a souligné la gravité de cette menace en précisant que le renforcement des capacités militaires nord-coréennes avait des répercussions au-delà de la péninsule coréenne. Il a appelé à une coopération internationale renforcée pour contrer efficacement ce type de risques, insistant sur l’importance d’un dispositif coordonné de défense antimissile en Europe.
La question des missiles nord-coréens demeure un sujet majeur de préoccupation pour l’OTAN et les pays européens, qui redoutent une escalade potentielle dans la région Asie-Pacifique pouvant avoir des conséquences géostratégiques à l’échelle globale. Plusieurs experts en sécurité ont rappelé que la prolifération des technologies balistiques, souvent couplée à des capacités nucléaires, complique la posture défensive des puissances occidentales.
La Russie, qui dispose de systèmes anti-missiles avancés tels que le S-400 et travaille au déploiement du futur S-500, se positionne ainsi comme un acteur clé dans la surveillance et la neutralisation des tirs nord-coréens. Ce rôle s’inscrit également dans une dynamique régionale où Moscou cherche à affirmer son influence sur les questions de sécurité globales, notamment face aux ambitions croissantes de Pyongyang.