Les avions furtifs F-35B du 617e escadron, lancés depuis le HMS Queen Elizabeth, sont au cœur de la stratégie de projection de puissance du Royaume-Uni pour la défense de l’OTAN.
Opérant dans des régions stratégiquement vitales, en particulier dans les pays baltes, ces missions soulignent la volonté du Royaume-Uni de soutenir les objectifs de défense collective de l’OTAN. Le déploiement de ces jets de pointe et de leur porte-avions a non seulement un effet dissuasif important sur les adversaires potentiels, mais renforce également le rôle du Royaume-Uni dans la garantie de la sécurité et de la stabilité des États membres de l’OTAN.
Le Commodore James Blackmore, commandant du Carrier Strike Group britannique, a déclaré :
« La dissuasion et la défense de l’Europe atlantique sont au cœur de l’OTAN, et notre activité de vigilance renforcée avec Neptune Strike en est une preuve évidente. De mémoire, c’est la première fois qu’un groupe de frappe de porte-avions britannique est commandé par l’OTAN, et c’est donc un événement capital pour le Royaume-Uni et l’alliance. J’attends avec impatience une semaine d’activités bien remplie, et bien d’autres encore à l’avenir ; ensemble, nous sommes plus forts.
Nous avons récemment rapporté que le HMS Queen Elizabeth et son Carrier Strike Group ont présenté leur capacité opérationnelle 24 heures sur 24 dans une nouvelle vidéo. La vidéo, publiée sur Twitter par le compte officiel du Carrier Strike Group britannique, offre un rare aperçu de la nature intense et inébranlable des opérations maritimes.
Qu’est-ce que le Carrier Strike Group fait?
Le Carrier Strike Group britannique, dirigé par le navire amiral HMS Queen Elizabeth, a récemment achevé la première phase de son déploiement d’automne. Il s’agissait de participer à une série de missions de frappe simulées en mer du Nord et en mer de Norvège aux côtés de partenaires navals internationaux.
« Le HMS Queen Elizabeth et ses jets et hélicoptères embarqués ont prouvé leur capacité à fournir le « punch » du UK Carrier Strike Group au cours d’une série de missions de frappe simulées aux côtés de partenaires internationaux », indique le communiqué de presse.
Plusieurs navires du Royaume-Uni et des pays alliés ont rejoint le porte-avions pour ces simulations de combat. Parmi eux, le destroyer de type 45 HMS Diamond, le pétrolier de la Royal Fleet Auxiliary RFA Tideforce, les navires norvégiens HNoMS Otto Sverdrup et HNoMS Maud, les navires néerlandais HNLMS De Zeven Provincien et HNLMS Van Amstel, ainsi que la frégate belge BNS Louise Marie.