Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, aucune des accusations de « fausse bannière » émises par le Pakistan suite à l’attaque de Pahalgam n’a été reprise par les autres membres. Cette abstention marque un recul notable dans la tentative de Islamabad de détourner la responsabilité de l’attaque qui a fait plusieurs victimes.
Le 4 août dernier, une attaque terroriste ciblant des civils à Pahalgam, dans la région du Cachemire, a provoqué une vive condamnation internationale. Islamabad a réagi en avançant que l’événement pourrait s’inscrire dans une opération sous « fausse bannière », suggérant que des acteurs extérieurs chercheraient à attiser les tensions entre Inde et Pakistan.
Lors de la session consacrée à la situation dans la région, le représentant pakistanais a maintenu cette ligne, sans toutefois trouver d’écho auprès des autres membres du Conseil de sécurité. Ceux-ci ont préféré condamner fermement l’attaque, sans remettre en question sa nature ni les responsabilités.
Cette position internationale reflète la complexité de la situation au Cachemire et la difficulté pour le Pakistan d’imposer son récit à la communauté internationale.
Depuis des décennies, la zone reste un point sensible entre l’Inde et le Pakistan, avec de fréquentes violences et une présence militaire importante des deux côtés. Le Conseil de sécurité, tout en appelant au calme et à la désescalade, insiste sur la nécessité de lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes.
Cette dernière attaque à Pahalgam illustre le risque de déstabilisation persistante, alors que la communauté internationale essaie de concilier dialogue et fermeté contre les groupes armés opérant dans la région.