Les États-Unis déploient une campagne à un milliard de dollars pour contrer les missiles des Houthis, mais rencontrent des difficultés persistantes. Malgré des investissements massifs dans la défense antimissile, les forces américaines peinent à neutraliser efficacement les menaces balistiques et drones lancées par les rebelles houthis au Yémen.
Confronté à une escalade continue des attaques des Houthis, le gouvernement américain a lancé un programme de défense d’envergure, mobilisant près d’un milliard de dollars dans le but de protéger ses intérêts régionaux et ses alliés, notamment l’Arabie saoudite. Ce dispositif comprend des systèmes anti-balistiques avancés, des capacités de renseignement renforcées ainsi que des opérations ciblées visant à dégrader les capacités militaires des insurgés.
Malgré ces efforts, les résultats restent insuffisants. Selon des sources militaires, la nature asymétrique et la dispersion des attaques des Houthis compliquent considérablement la tâche des défenseurs. Ces derniers utilisent notamment des missiles à courte et moyenne portée, combinés à des drones armés, pour contourner les défenses et atteindre des infrastructures civiles et militaires.
Les États-Unis ont déployé des systèmes comme le Patriot ainsi que des moyens de surveillance électronique avancée, dans l’espoir d’anticiper et d’intercepter les frappes ennemies. Toutefois, la fréquence des attaques et la capacité des Houthis à innover dans le domaine technologique montrent la limite des réponses actuelles.
Les forces américaines et leurs partenaires régionaux envisagent désormais une réévaluation stratégique de leur approche, en renforçant la coopération avec les acteurs locaux et en adaptant leurs tactiques de défense face à une menace évolutive. Cette campagne à un milliard de dollars illustre les défis majeurs que pose la guerre asymétrique dans la région du Golfe et au-delà, où les groupes rebelles disposent de capacités balistiques de plus en plus sophistiquées.
