Des pilotes de l’Armée populaire de libération chinoise se préparent activement aux opérations aéronavales en pratiquant les phases de décollage et d’atterrissage sur une réplique terrestre de porte-avions. Cette installation reproduit fidèlement les caractéristiques d’un pont de porte-avions, permettant ainsi un entraînement intensif et sécurisé.
La construction de cette fausse plateforme vise à améliorer les compétences des pilotes dans les manœuvres complexes imposées par le décollage et l’appontage, deux étapes critiques dans les opérations aériennes navales. En simulant ces conditions, les forces aéronavales chinoises s’assurent que leurs aviations embarquées sont opérationnelles et prêtes à intervenir efficacement en mer.
Les exercices réalisés sur ce simulateur terrestre incluent :
– Le contrôle précis de la trajectoire de vol lors du décollage.
– L’approche et l’atterrissage avec une tolérance minimale aux erreurs.
– La gestion des systèmes d’accrochage (arresting gear) utilisés pour arrêter rapidement l’avion sur un court pont.
Cette étape d’entraînement renforce également la coopération entre les pilotes et les équipes au sol, élément clé pour garantir la sécurité et la rapidité des opérations sur porte-avions. Elle s’intègre dans le cadre plus large de la modernisation et de l’expansion des forces navales chinoises, qui mettent en place une flotte de porte-avions de plus en plus sophistiquée.
En effet, face aux enjeux géopolitiques en mer de Chine méridionale et dans le Pacifique, la Chine développe ses capacités maritimes pour projeter sa puissance et renforcer sa présence stratégique. La maîtrise des opérations aéronavales est un volet essentiel de cette ambition, et la formation rigoureuse des pilotes dans ce contexte est un indicateur clé de cette montée en puissance.
