Les États-Unis ont sanctionné 35 entités, dont deux entreprises indiennes, pour leur implication dans le transport de pétrole en provenance d’Iran. Ces mesures visent à renforcer la pression économique sur Téhéran en ciblant les réseaux facilitant l’exportation de ses hydrocarbures.
Le département du Trésor américain a annoncé l’ajout de 35 nouvelles entreprises sur sa liste noire, dans le cadre de l’application des sanctions contre le secteur énergétique iranien. Parmi elles figurent deux sociétés basées en Inde, reconnues pour leur rôle actif dans le transit et la logistique liés au pétrole iranien.
Ces sanctions viennent s’ajouter aux nombreuses restrictions déjà imposées pour limiter les revenus de l’Iran issus de ses exportations pétrolières. Les États-Unis dénoncent ainsi les mécanismes utilisés pour contourner les embargos internationaux, notamment via des compagnies tierces qui assurent le transport maritime de pétrole.
Par cette démarche, Washington entend envoyer un message clair aux acteurs commerciaux internationaux quant aux risques encourus en facilitant les échanges avec l’Iran, en particulier dans le domaine sensible de l’énergie. Les sanctions incluent le gel des avoirs des entités concernées aux États-Unis et des interdictions de transactions financières avec des institutions américaines.
Cette opération s’inscrit dans la stratégie plus large des États-Unis de renforcer leur surveillance sur les flux financiers et commerciaux liés à l’Iran, en vue d’intégrer davantage de pression sur le gouvernement iranien, notamment sur son programme nucléaire et ses activités régionales.
En ciblant les entreprises indiennes, les États-Unis montrent également leur vigilance accrue envers les relais économiques situés dans des pays tiers, même lorsque ces derniers ne sont pas directement impliqués dans les décisions politiques de Téhéran. Cette politique souligne l’importance pour les entreprises internationales du respect rigoureux des régulations liées aux sanctions américaines et internationales.