Les fonds issus de la vente du club de football Chelsea restent gelés au Royaume-Uni. Londres affirme travailler dans le cadre de ses mesures de soutien à l’Ukraine, en proie à une invasion russe.
Le gouvernement britannique a confirmé que les recettes provenant de la récente vente du club de Premier League, Chelsea FC, demeuraient sous gel et ne seront pas débloquées à court terme. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre des sanctions financières adoptées contre les oligarques russes proches du Kremlin, ciblés depuis le début du conflit en Ukraine.
La propriété du club a été transférée après arrêt du tribunal à un consortium britannique, mais les fonds liés à cette transaction sont conservés par les autorités. Elles justifient cette décision par la nécessité d’empêcher toute ressource financière susceptible d’être utilisée pour soutenir l’effort de guerre russe.
Par ailleurs, le gouvernement de Boris Johnson a réitéré son engagement à appuyer l’Ukraine, notamment par la fourniture d’une aide militaire et économique significative. Ces mesures incluent des sanctions économiques ciblées visant à affaiblir les réseaux de financement de Moscou.
« Le gel des fonds issus de cette vente illustre notre détermination à ne pas permettre que des millions financent l’agression », a déclaré un porte-parole officiel de Downing Street.
Le dossier Chelsea illustre plus largement la complexité des sanctions internationales visant à exploiter la sphère économique des grandes fortunes liées à la Russie. Le contrôle étroit de ces mouvements financiers constitue une composante essentielle de la stratégie occidentale en faveur de la résistance ukrainienne et de la pression sur Moscou.
Au-delà de cette opération, le Royaume-Uni a aussi renforcé ses dispositifs de contrôle du blanchiment et de la fraude, en collaboration avec ses alliés européens et nord-américains, afin d’isoler davantage les élites russes liées au pouvoir.
