Les autorités indiennes expriment leurs préoccupations concernant le moteur chinois employé dans le drone de surveillance à haute altitude Archer-NG, récemment mis en service. Ce composant, essentiel pour la performance du UAV (véhicule aérien sans pilote), soulève des interrogations quant à la sécurité et à la fiabilité du système dans un contexte géopolitique sensible.
Le drone Archer-NG, développé dans le cadre du programme indien d’équilibre stratégique, utilise un moteur importé de Chine qui a suscité des doutes au sein de l’industrie de défense locale et des services de renseignement. Ce moteur à combustion interne, nécessaire pour les longues missions de reconnaissance, est au cœur des débats, car il représente un risque potentiel en termes de dépendance technologique et d’espionnage.
Selon des sources militaires, la présence de composants chinois dans un système aussi stratégique que l’Archer-NG pourrait compromettre la confidentialité des données recueillies et affaiblir la souveraineté opérationnelle des forces armées indiennes. Le gouvernement cherche donc à évaluer les alternatives pour garantir un approvisionnement sécurisé et souverain.
Cette situation reflète les défis auxquels fait face l’Inde pour concilier impératifs technologiques et exigences politiques dans ses approvisionnements militaires. Plus largement, l’affaire illustre la complexité des relations sino-indiennes dans le domaine de la défense, où les interdépendances industrielles peuvent devenir des points de vulnérabilité.
Face à ces inquiétudes, des experts exhortent à accélérer le développement de moteurs domestiques ou l’importation de technologies plus fiables auprès de partenaires stratégiques étrangers, afin d’assurer l’indépendance opérationnelle des systèmes critiques comme le drone Archer-NG.