Une analyse satellitaire récente met en lumière une réduction d’environ 2 % sur le territoire du Bhoutan, accusant un gain territorial par la Chine voisine. Cette évolution soulève des inquiétudes quant à l’intégrité territoriale du petit royaume himalayen.
Selon des données issues d’observations satellitaires indépendantes, une portion significative des terres revendiquées par le Bhoutan aurait été annexée ou occupée progressivement par la Chine. Cette perte représente près de 2 % de la superficie totale du royaume, une modification territoriale qui pourrait impacter les relations bilatérales et la stabilité régionale dans l’Himalaya.
Le Bhoutan, petit état enclavé entre l’Inde et la Chine, a toujours entretenu des relations délicates avec Pékin, notamment en raison d’un différend frontalier non résolu. La Chine revendique certaines zones historiquement contestées, ce qui exacerbe les tensions dans cette région sensible d’Asie du Sud.
Les experts en géopolitique rappellent que les zones concernées sont stratégiquement importantes, tant pour des raisons militaires que pour l’accès aux ressources naturelles. Ces incursions auraient été facilitées par le déploiement progressif d’infrastructures chinoises, comme des postes d’observation permanents et des routes d’accès, renforçant la présence de Pékin sur le terrain.
Le gouvernement bhoutanais n’a pas encore publié de déclaration officielle à ce sujet, tandis que l’Inde suit de près la situation, compte tenu de ses propres préoccupations sécuritaires le long de sa frontière avec la Chine. Cette évolution pourrait compliquer davantage les négociations entre ces acteurs régionaux.
Sur le plan international, cette situation illustre la manière dont la Chine étend graduellement son influence territoriale par des moyens non conventionnels, posant un défi à l’ordre établi et aux principes de souveraineté nationale.