Le Jammu-et-Cachemire ne saurait être considéré comme complet sans inclure la partie du Cachemire occupée par le Pakistan, a déclaré Rajnath Singh, le ministre indien de la Défense, réaffirmant ainsi la position ferme de New Delhi sur la question contestée du Cachemire.
Lors d’une récente allocution, Rajnath Singh a souligné que le territoire indien du Jammu-et-Cachemire reste « incomplet » tant que le Cachemire pakistanais ne sera pas réintégré. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions persistantes entre l’Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires qui se disputent la région depuis plusieurs décennies.
Le Cachemire, divisé entre une administration indienne et une partie sous contrôle pakistanais, est une zone géopolitique sensible qui a provoqué plusieurs conflits armés et incidents militaires. Ce territoire montagneux est également le théâtre d’une lutte d’influence entre différents groupes ethniques et religieux, exacerbant les enjeux sécuritaires dans la région.
Le ministre a rappelé l’importance stratégique du Jammu-et-Cachemire pour l’Inde, mettant en avant le rôle des forces armées dans la consolidation de la paix et de la stabilité. Il a également insisté sur la nécessité de préserver l’intégrité territoriale du pays face aux incursions et activités terroristes provenant des zones sous contrôle pakistanais.
Cette prise de position officielle intervient quelques semaines après que le gouvernement indien a renforcé sa présence militaire dans la région et matérialisé certaines mesures pour améliorer la gouvernance locale, notamment après la révocation en août 2019 de l’autonomie spéciale dont bénéficiait le Jammu-et-Cachemire selon l’article 370 de la Constitution indienne.
Le dossier cachemirien demeure un point de friction majeur dans les relations indo-pakistanaises, avec des implications importantes pour la sécurité régionale en Asie du Sud. Les déclarations de Rajnath Singh rehaussent la voix indienne qui continue de revendiquer la pleine souveraineté sur l’ensemble de la région et condamne toute forme d’ingérence étrangère.
