Kulbhushan ne pourra pas faire appel en justice supérieure au Pakistan : seule l’assistance consulaire est assurée

Kulbhushan Jadhav, officier de l’armée indienne condamné à mort par un tribunal militaire pakistanais, ne pourra pas bénéficier d’un appel devant une juridiction supérieure au Pakistan. Seule l’assistance consulaire de l’Inde lui est assurée, a confirmé la Cour suprême pakistanaise.

Cette décision confirme ainsi la fermeté des autorités pakistanaises quant à l’affaire Jadhav, accusé d’espionnage et de sabotage sur le sol pakistanais. Depuis son arrestation en 2016 dans la province du Baloutchistan, le dossier a créé de fortes tensions diplomatiques entre New Delhi et Islamabad.

« Nous garantissons à M. Jadhav le droit à l’assistance consulaire, mais il n’a pas le droit de faire appel devant une instance judiciaire supérieure », a précisé un communiqué officiel de la Cour suprême pakistanaise. L’Inde, qui dénonce un procès inéquitable, réclame notamment un accès complet à son ressortissant et un examen célère de l’affaire.

Le cas de Kulbhushan Jadhav illustre la complexité des relations bilatérales entre les deux puissances nucléaires d’Asie du Sud, qui s’opposent notamment sur le dossier du Cachemire. Ce dossier sensible renforce la perception mutuelle d’espionnage et de menaces sécuritaires.

Au fil des années, la communauté internationale a appelé à la vigilance sur les droits de l’homme et les garanties judiciaires dans ce dossier, mais chaque camp maintient sa position. L’annonce récente de la Cour suprême pakistanaise marque une nouvelle étape juridique et politique dans ce conflit bilatéral.