La Chine a vendu un nombre indéterminé de missiles sol-air HQ-17AE au Tadjikistan

La Chine a récemment livré un nombre non dévoilé de missiles sol-air HQ-17AE au Tadjikistan, renforçant ainsi la capacité de défense aérienne de ce pays d’Asie centrale. Cette opération marque une nouvelle étape dans les échanges militaires entre Pékin et Douchanbé, témoignant d’une coopération croissante dans le domaine stratégique.

Selon plusieurs sources, le Tadjikistan a acquis ces systèmes d’armes modernes pour compléter ses dispositifs de défense aérienne face aux menaces régionales. Le HQ-17AE, version améliorée du missile HQ-17, est un système à courte portée développé par la Chine, destiné à intercepter une variété de cibles aériennes, telles que des avions, des hélicoptères, des drones et des missiles de croisière.

Caractéristiques techniques du HQ-17AE :

  • Portée d’intervention d’environ 15 km.
  • Capacité d’interception à basse altitude.
  • Mobilité accrue grâce à une plateforme tout-terrain adaptée aux terrains difficiles.
  • Systèmes modernes de détection et de guidage, incluant radar et infrarouge.

Le choix du HQ-17AE par le Tadjikistan s’inscrit dans une tendance plus large des pays d’Asie centrale à moderniser leurs forces armées en privilégiant des matériels d’origine chinoise, jugés performants et généralement plus accessibles que les alternatives occidentales ou russes.

Cette livraison intervient dans un contexte géopolitique marqué par une attention particulière portée à la région, notamment en raison de la proximité de l’Afghanistan. Renforcer la défense aérienne est une priorité pour le Tadjikistan, qui cherche à protéger son espace aérien et ses infrastructures stratégiques.

La coopération militaire entre la Chine et le Tadjikistan s’illustre également par des exercices conjoints, des formations communes et une collaboration accrue dans le renseignement. Le transfert des HQ-17AE s’inscrit donc dans une dynamique de montée en puissance des capacités de défense nationales.