La Chine s’apprête à commencer en juin les essais en vol d’un nouveau porte-drone SS-UAV, conçu pour déployer une centaine de drones de type « Swarm ». Cette avancée technologique marque une étape importante dans le développement des capacités de guerre autonome et de saturation dans le domaine aérien.
Le SS-UAV, un vecteur révolutionnaire, est un porte-drone conçu pour transporter et lancer simultanément jusqu’à 100 micro-drones coordonnés, appelés « Swarm ». Ces drones en essaim peuvent opérer de manière autonome ou coordonnée pour des missions de reconnaissance, de brouillage électronique ou d’attaque, offrant une flexibilité tactique inédite.
Ce véhicule aérien sans pilote, développé récemment par des équipes chinoises, sera soumis à une série de tests opérationnels en vol dès le mois de juin. Ces essais visent à valider les capacités d’emport, la coordination des drones, ainsi que l’efficacité des mécanismes de lancement en conditions réelles.
Le concept d’essaim (« Swarm ») est une tendance majeure dans l’évolution des systèmes autonomes en défense : il consiste à utiliser un grand nombre d’unités peu coûteuses et connectées, capables de surcharger les systèmes de défense adverses par leur nombre et leur mobilité. La Chine vise ainsi à se positionner à la pointe dans ce domaine stratégique.
En s’appuyant sur cette technologie, les forces armées chinoises pourraient renforcer leurs capacités d’intervention rapide et de saturation électronique ou létale, tout en réduisant les risques humains. Ce projet s’inscrit dans la volonté de Pékin d’intégrer l’intelligence artificielle et l’autonomie dans ses plateformes militaires afin de moderniser ses forces aériennes et spatiales.
Par ailleurs, ce porte-drone pourrait avoir une portée importante en termes d’opérations asymétriques, permettant de menacer efficacement des cibles à longue distance tout en maintenant une empreinte logistiquement légère.
Ces développements interviennent dans un contexte global de compétition technologique entre grandes puissances, où les drones et les systèmes autonomes s’imposent comme des éléments clés de la supériorité militaire future.