Le gouvernement indien exige des actions décisives contre Masood Azhar, chef du groupe terroriste Jaish-e-Mohammed (JeM), qu’il accuse d’être soutenu par le Pakistan. Ce dernier est considéré comme une figure centrale dans l’instigation d’attaques majeures visant l’Inde, en particulier dans la région sensible du Cachemire.
New Delhi dénonce la duplicité persistante de Islamabad, qui, selon elle, continue d’abriter et de protéger des groupes terroristes tout en prétendant coopérer dans la lutte contre le terrorisme. Masood Azhar est notamment responsable de l’attaque meurtrière de Pulwama en 2019, qui a fait plus de quarante morts parmi les forces indiennes de sécurité.
Les autorités indiennes appellent la communauté internationale à exercer une pression renforcée sur le Pakistan pour qu’il cesse immédiatement tout soutien au JeM et procède à l’arrestation et l’extradition de son leader. La perception d’une stratégie délibérée visant à instrumentaliser ces groupes dans un contexte géopolitique tendu exacerbe les tensions entre les deux pays frontaliers.
Depuis plusieurs années, le Pakistan est pointé du doigt pour son rôle ambivalent dans la guerre contre le terrorisme. Alors qu’il développe officiellement des opérations contre certains groupes extrémistes, il est soupçonné de maintenir une zone grise stratégique avec des organisations comme le JeM et le Lashkar-e-Taiba, qui restent actifs dans la région du Cachemire et ailleurs.
Le gouvernement indien met en avant des éléments de renseignement démontrant que Masood Azhar bénéficie d’appuis logistiques et financiers sur le territoire pakistanais, ce qui contribue à perpétuer un cycle d’attentats visant à déstabiliser la région. Ces accusations sont régulièrement démenties par Islamabad, qui condamne à son tour des attaques en Inde tout en niant tout soutien aux terroristes.
La demande de New Delhi s’inscrit dans un contexte international où la lutte contre le terrorisme reste une priorité majeure, notamment dans la région d’Asie du Sud. Les experts soulignent qu’un engagement clair et mesurable du Pakistan dans la neutralisation de ces groupes est crucial pour réduire les tensions et favoriser un dialogue constructif entre les deux puissances nucléaires.
En parallèle, les autorités indiennes renforcent leur dispositif sécuritaire et leurs capacités de renseignement pour prévenir de nouvelles attaques. La surveillance accrue des réseaux terroristes et la coopération internationale sont présentées comme des leviers indispensables pour faire face à la menace.
Cette situation rappelle la fragilité des équilibres géopolitiques dans la région, où les rivalités entre l’Inde et le Pakistan continuent de peser lourdement sur la stabilité et la sécurité globale, notamment autour de la question du Cachemire.
