La Force aérienne pakistanaise risque de perdre ses missiles AIM-120C-5 AMRAAM d’ici 2028

La Force aérienne pakistanaise pourrait perdre l’accès à ses missiles AIM-120C-5 AMRAAM d’ici 2028

La pérennité des missiles air-air AIM-120C-5 AMRAAM en service au sein de la Force aérienne pakistanaise est menacée par des restrictions à venir, posant de sérieux défis à la capacité aérienne du pays.

Actuellement, le Pakistan dispose d’une flotte de chasseurs équipés de missiles AMRAAM de dernière génération, notamment sur ses appareils F-16. Toutefois, en raison de la nature des accords internationaux et des régulations liées aux exportations d’armes américaines, les stocks et les contrats d’approvisionnement pourraient expirer ou être limités d’ici 2028. Cette échéance soulève des questions sur la capacité à renouveler ou remplacer ces armements sophistiqués, essentiels pour le maintien d’un équilibre stratégique dans la région.

Des conséquences stratégiques nombreuses
La perte éventuelle des AIM-120C-5 AMRAAM pourrait fragiliser la supériorité aérienne du Pakistan face à ses principaux voisins, notamment l’Inde, qui modernise également ses forces aériennes avec des équivalents performants et des systèmes de défense intégrés de haute technologie. Cette évolution pourrait entraîner un réajustement des doctrines de combat et un besoin urgent d’acquisition de systèmes alternatifs, voire la recherche d’autres fournisseurs.

Une nécessité de diversification des fournisseurs et des technologies
Face à cette perspective, les autorités pakistanaises envisagent probablement d’élargir leur coopération avec d’autres partenaires internationaux, notamment la Chine ou la Russie, afin d’accéder à des solutions adaptées aux besoins spécifiques de leurs forces aériennes. L’acquisition d’armes et de missiles de nouvelle génération pourrait s’imposer pour garantir la crédibilité de la dissuasion aérienne à moyen terme.

Cette situation illustre les contraintes imposées par la géopolitique et le régime des contrôles à l’exportation d’armements, qui impactent directement la capacité d’un État à maintenir un arsenal moderne et opérationnel, vital dans un contexte de tensions régionales renforcées.