La Grèce a décliné la demande formulée par l’Ukraine concernant la fourniture d’un système de défense antimissile Patriot. Cette décision intervient dans un contexte où Kiev cherche à renforcer ses capacités militaires face aux menaces persistantes dans la région.
La demande ukrainienne portait spécifiquement sur l’obtention de systèmes Patriot, des équipements réputés pour leur efficacité dans la défense aérienne et antimissile. Ces systèmes sont capables d’intercepter des missiles balistiques, des drones et des avions, offrant ainsi une protection avancée contre les attaques aériennes.
Malgré cette requête, Athènes a indiqué que sa contribution à la sécurité collective de l’OTAN ne passerait pas par la livraison de ce matériel stratégique à l’Ukraine. Ce refus illustre les limites des soutiens directs en matériels sophistiqués dans le cadre du conflit ukrainien, même parmi les pays membres de l’alliance atlantique.
La Grèce rappelle ainsi sa volonté de respecter un équilibre prudent dans ses engagements militaires, tout en continuant à fournir un soutien politique et humanitaire à l’Ukraine. Ce positionnement reflète également les considérations géopolitiques propres à la région et à ses relations avec les autres acteurs internationaux.
Les systèmes Patriot, développés par les États-Unis, sont actuellement déployés en plusieurs points stratégiques de l’OTAN, mais leur transfert vers un théâtre de conflit actif implique des enjeux politiques et stratégiques majeurs. Par ailleurs, la Grèce poursuit ses collaborations avec ses alliés dans le cadre de la défense collective, tout en veillant à préserver ses propres intérêts nationaux.
