La PLA (Armée Populaire de Libération chinoise) a récemment présenté un nouveau missile antichar, le GAM-100, qui vient compléter sa gamme d’armements antichars aux côtés du célèbre HJ-12. Ce système se distingue par son coût réduit, offrant une solution plus accessible tout en conservant une efficacité opérationnelle notable.
Le GAM-100 : un missile polyvalent et économique
Le GAM-100 se positionne comme une arme antichar moins onéreuse que le HJ-12, destiné à renforcer la capacité de destruction des blindés adverses à moindre coût. Adapté pour être utilisé par l’infanterie, il est conçu pour engager efficacement les chars modernes et autres véhicules blindés, grâce à une tête pénétrante capable de percer les blindages actuels.
Bien que moins avancé technologiquement que le HJ-12, le GAM-100 présente l’avantage d’une production plus rapide et d’une logistique simplifiée, ce qui le rend particulièrement intéressant pour équiper massivement les unités de première ligne. Par ailleurs, sa taille et son poids restent compatibles avec une mobilité élevée et une utilisation par des forces légères.
Complémentarité avec le HJ-12
Le HJ-12, missile antichar de troisième génération employant la technologie d’imagerie infrarouge pour un guidage « tirer et oublier », conserve un rôle central dans l’arsenal chinois, en particulier pour les unités nécessitant une précision et une portée supérieures. Le GAM-100 s’inscrit donc comme un complément tactique qui diversifie l’offre de missiles antichars auprès des forces terrestres.
Cette dualité permet à la PLA de déployer ses forces avec des options de tir adaptées à différents scénarios, combinant précision, portée et volume de feu. Le GAM-100 sera ainsi un choix privilégié pour les combats à courte et moyenne portée, tandis que le HJ-12 est destiné aux missions où la précision et des performances accrues sont nécessaires.
Enjeux stratégiques et perspectives
Dans un contexte où la modernisation des forces terrestres reste une priorité pour la Chine, le développement du GAM-100 reflète une volonté d’optimiser les coûts sans compromettre la puissance de feu. Ce missile antichar bénéficie sans doute des avancées technologiques accumulées sur le HJ-12 et d’autres programmes chinois, tout en s’adressant à un segment plus large des troupes.
Au-delà de l’aspect purement militaire, cette manœuvre pourrait aussi viser à accroître l’attrait des exportations chinoises dans le domaine de l’armement antichar, en proposant une alternative compétitive face à d’autres missiles antichars sur le marché international.
