La retraite du KJ-2000 et l’émergence du KJ-3000 à radar amélioré

Dans une évolution significative de ses capacités de surveillance aérienne, les forces aériennes chinoises effectuent la transition entre le vieillissant KJ-2000 et le plus moderne KJ-3000. Le KJ-2000, qui repose sur la plate-forme de l’avion russe Il-76, a longtemps été un pilier de la capacité de commandement et de contrôle aérien de la Chine. Toutefois, avec l’avènement du KJ-3000, équipé d’un radar plus avancé doté d’une meilleure portée et d’une résolution accrue, l’Armée populaire de libération cherche à augmenter significativement ses compétences opérationnelles.

Le KJ-3000, développé en interne, illustre l’engagement continu de la Chine à améliorer son autonomie technologique en matière de défense. Ce nouvel avion est conçu pour une meilleure intégration dans les systèmes de guerre réseau-centrique, permettant une distribution et un traitement plus efficaces des informations recueillies sur le champ de bataille. Cette capacité accrue permet à la Chine de mieux soutenir ses opérations militaires dans un contexte régional de plus en plus contesté, notamment en raison des tensions dans la mer de Chine méridionale et le détroit de Taïwan.

En complément de ces avancées technologiques, le KJ-3000 est également conçu pour être plus furtif, réduisant sa signature radar par rapport à son prédécesseur. Cette caractéristique est essentielle pour survivre dans des environnements très disputés où la supériorité aérienne n’est pas garantie. Avec ces mises à jour, le KJ-3000 est non seulement une plateforme de commandement aérien plus robuste, mais aussi un outil crucial pour le renseignement, la surveillance et la reconnaissance (ISR) au sein de l’Armée populaire de libération, consolidant ainsi la posture de défense aérienne de la Chine dans le spectre de la guerre moderne.