La Russie intensifie ses efforts pour mettre au point un chasseur de sixième génération, avec Sukhoi en position de leader dans ce projet ambitieux. Ce développement vise à maintenir l’avance technologique des forces aériennes russes face aux évolutions croissantes des menaces stratégiques mondiales.
Le programme sixième génération : un saut technologique majeur
Le constructeur aéronautique Sukhoi, partie intégrante du groupe United Aircraft Corporation (UAC), a officiellement pris la tête du projet d’avion de combat de sixième génération. Cette nouvelle génération de chasseurs doit surpasser les capacités des actuels Su-57, en intégrant des technologies avancées telles que l’intelligence artificielle, la furtivité améliorée, des moteurs à poussée vectorielle encore plus performants, ainsi qu’une connectivité accrue avec d’autres systèmes aériens et spatiaux.
Selon des sources proches du dossier, le développement s’inscrit dans une programmation accélérée pour répondre à la montée en puissance des stratégies aériennes et spatiales adverses, notamment celles des États-Unis et de la Chine, qui investissent aussi dans des concepts similaires.
Innovations majeures et intégration multi-domaines
Le futur chasseur russe devra intégrer une capacité opérationnelle dans un environnement de guerre multifacette, combinant engagements aériens, spatiaux et cybernétiques. On attend notamment un emploi renforcé des systèmes autonomes et une gestion optimisée des données de combat en temps réel.
La furtivité sera également une priorité, avec l’exploitation de matériaux composites nouvelle génération et une architecture conçue pour réduire la signature radar, infrarouge et électromagnétique.
Une course internationale vers la supériorité aérienne
Le projet russe rejoint une dynamique globale où plusieurs grandes puissances développent déjà leurs propres programmes de chasseurs de sixième génération. Ces avions sont conçus non seulement pour assurer la supériorité aérienne, mais aussi pour opérer dans des environnements contestés par des capacités anti-accès et de déni de zone (A2/AD).
Dans ce contexte, la Russie cherche à combiner capacité de frappe, polyvalence et intégration systémique, assurant ainsi à long terme une force aérienne capable de rivaliser avec les futurs appareils occidentaux et asiatiques.