Face à la menace croissante des missiles américains ATACMS capables de frapper avec grande précision les bases aériennes russes, la Russie a adopté des mesures drastiques pour protéger sa flotte de bombardiers Su-34. Ces appareils de première ligne sont désormais dissimulés afin d’échapper à des frappes susceptibles d’infliger des pertes lourdes.
Le Su-34, avion de combat polyvalent à long rayon d’action, joue un rôle clé dans la projection de la puissance aérienne russe. Cependant, ses bases et zones de stationnement sont devenues des cibles prioritaires pour les forces occidentales, notamment depuis l’intensification du conflit en Ukraine. Les missiles ATACMS, dotés d’une portée dépassant les 300 km et d’une précision millimétrique, représentent une menace sérieuse pour ces infrastructures stratégiques.
Pour limiter les risques, la Russie mène donc une politique de dispersion et dissimulation de ses Su-34. Selon des sources proches du dossier, les aéronefs sont désormais répartis sur plusieurs sites éloignés et parfois temporaires, souvent camouflés par des structures ou sous des toiles spécifiques. Cette tactique vise à complexifier le ciblage et à protéger la flotte des frappes aériennes, en particulier celles de haute précision orchestrées à distance.
En complément, les forces russes ont renforcé les systèmes de défense anti-missiles autour des bases, intégrant notamment des radars avancés et des dispositifs de brouillage électronique. Couplées à la mobilité accrue des appareils, ces mesures témoignent d’une adaptation stratégique face à l’émergence de missiles balistiques tactiques à longue portée.
Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte militaire où la supériorité technologique sert souvent de critère déterminant pour la domination locale. La Russie cherche ainsi à préserver son potentiel aérien en évitant des pertes préjudiciables sur le terrain, tout en continuant d’exercer une pression militaire efficace à travers ses bombardiers tactiques Su-34.
