La Russie a intensifié ses frappes en Ukraine en déployant des missiles de croisière Kalibr ainsi que des drones kamikazes, selon des sources militaires officielles. Cette escalade marque un nouveau tournant dans le conflit, avec des attaques plus précises et de longue portée contre des objectifs ukrainiens stratégiques.
Ces missiles Kalibr, tirés depuis la mer Baltique ou la mer Noire, offrent à Moscou une capacité accrue pour toucher des infrastructures clés à grande distance, y compris des centres de commandement et des dépôts militaires. Leur précision est soulignée comme un atout majeur pour déstabiliser les forces ukrainiennes sans recours massif à des bombardements d’artillerie lourde.
Parallèlement, l’utilisation de drones kamikazes, ou munitions aériennes sans pilote à guidage autonome, permet des frappes ciblées contre des positions tactiques, particulièrement dans les zones de première ligne. Ces drones, souvent de fabrication locale, sont déployés en nombre, multipliant les attaques surprises et mettant sous pression les défenses ukrainiennes.
Une stratégie de saturation combinant missiles de croisière et drones démontre la volonté russe d’exploiter pleinement ses capacités technologiques pour compenser les pertes humaines et matérielles sur le terrain. Ces opérations s’inscrivent dans un contexte de guerre d’usure où la maîtrise des espaces aérien et maritime est devenue cruciale.
Ce recours accru aux systèmes de haute technologie souligne également un changement tactique : Moscou cherche à affaiblir les forces ukrainiennes avant de possibles offensives terrestres majeures. La supériorité dans le domaine des drones et des frappes de précision pourrait ainsi jouer un rôle décisif dans les prochains mois.
Face à cette menace, les forces ukrainiennes renforcent leurs systèmes de défense antimissile et développent des contre-mesures électroniques pour limiter l’efficacité des drones. Néanmoins, la persistance des attaques démontre le défi permanent auquel elles sont confrontées.
