La Serbie a récemment déployé en opération le système de défense antimissile chinois FK-3, marquant ainsi une étape significative dans le renforcement de ses capacités anti-aériennes et antimissiles. Cette acquisition illustre l’élargissement des coopérations militaires entre Belgrade et Pékin.
Le FK-3, une variante du système chinois HQ-22, est un système de défense aérienne à moyenne portée, conçu pour intercepter des missiles balistiques, des avions et des drones. Il représente un atout stratégique majeur dans un contexte régional marqué par des tensions croissantes et par la nécessité de moderniser les forces armées serbes.
Ce système est capable de détecter, suivre et abattre des cibles à plusieurs dizaines de kilomètres, grâce à ses radars sophistiqués et à ses missiles guidés à haute précision. Il complète ainsi les défenses existantes de la Serbie, offrant une couverture accrue face à diverses menaces aériennes et balistiques.
Le déploiement opérationnel du FK-3 confirme la volonté de la Serbie d’intégrer des équipements modernes dans son dispositif de défense et de diversifier ses sources d’approvisionnement en matériel militaire. Ce choix souligne également l’importance croissante des relations stratégiques entre la Serbie et la Chine dans le domaine de la défense.
L’introduction du FK-3 dans l’arsenal serbe s’inscrit dans un contexte géopolitique complexe, où la sécurité régionale de la péninsule balkanique reste une priorité. Ce système permettra à Belgrade d’accroître sa capacité de dissuasion tout en renforçant la protection de son espace aérien contre des menaces potentielles.
