Peu utilisée par le passé, l’Armée Populaire de Libération (APL) chinoise cherche à diversifier son arsenal antichar avec un vecteur plus abordable. Elle a récemment dévoilé le GAM-100, un missile antichar économique qui vient enrichir sa famille d’armes, en complément du plus sophistiqué HJ-12.
Le GAM-100 est un système de missile antichar léger destiné à équiper les unités mécanisées chinoises avec une capacité de frappe à moyenne distance contre les blindés. Contrairement au HJ-12, qui est un missile antichar de cinquième génération, guidé par imagerie infrarouge et capable de tirer en « tirer et oublier », le GAM-100 présente un concept plus simple et moins onéreux, évitant une lourde dépendance technologique.
Ce nouveau missile, selon les informations diffusées, est conçu pour être lancé à l’épaule ou depuis un lanceur léger embarqué sur divers véhicules blindés. Sa portée effective avoisine 2 000 mètres, ce qui le destine à contrer efficacement les chars lourds et les véhicules blindés légers sur le champ de bataille.
En comparaison, le HJ-12 affiche une portée plus avancée et une capacité autonome de guidage, assurant une grande précision dans des environnements complexes. Toutefois, son coût plus élevé limite son déploiement à des unités d’élite, tandis que le GAM-100 vise un emploi plus large au sein des forces de combat. Cette complémentarité illustre une stratégie chinoise de diversification des moyens antichars, visant à conjuguer performance et masse critique de déploiement.
L’apparition du GAM-100 s’inscrit dans la recherche constante de la PLA pour renforcer ses capacités de lutte blindée, notamment face aux modernisations militaires dans la région Asie-Pacifique. La multiplicité des vecteurs antichars permet aussi d’augmenter la résilience des formations antichars chinoises face à diverses menaces tactiques.