L’Arabie Saoudite préfère un avion de sixième génération occidental au J-35 chinois

L’Arabie Saoudite privilégie désormais le développement d’un avion de combat de sixième génération occidental plutôt que le chasseur chinois J-35. Ce choix reflète la volonté du royaume d’intégrer une technologie de pointe cohérente avec ses alliances stratégiques traditionnelles, tout en se tournant vers des capacités furtives et avancées.

Selon plusieurs sources proches des programmes de défense saoudiens, Riyad s’éloigne progressivement des projets chinois d’acquisition du J-35, un avion de combat chinois de nouvelle génération, jugé moins compatible avec les besoins futurs de l’armée de l’air saoudienne. Ce revirement marque un tournant dans la politique d’armement du royaume, qui cherche à maintenir une supériorité régionale dans le domaine aérien face aux menaces potentielles.

Le J-35, conçu dans le cadre de la nouvelle offensive aéronautique chinoise, est un chasseur polyvalent censé rivaliser avec les plateformes occidentales de dernière génération. Cependant, ses caractéristiques techniques, notamment en termes de furtivité et d’intégration des systèmes de guerre électronique, restent en deçà des standards imposés par les programmes occidentaux, notamment ceux menés par les États-Unis et leurs alliés.

Préférence pour l’innovation occidentale

Les discussions au sein des cercles militaires saoudiens insistent sur le développement d’un avion de combat hexagénérationnel, une catégorie caractérisée par :

  • une furtivité renforcée,
  • une intelligence artificielle embarquée,
  • une connectivité accrue entre les appareils,
  • une capacité de frappe au-delà de la ligne de vue classique,
  • et un pilotage assisté par des systèmes autonomes avancés.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie saoudienne visant à moderniser ses forces aériennes avec un matériel non seulement robuste mais aussi à même de s’intégrer dans un réseau de guerre interarmées moderne.

L’implantation d’un tel appareil occidental permettrait également à Riyad de bénéficier du support logistique, des mises à jour technologiques et d’une coopération opérationnelle étendue avec les alliés traditionnels du Golfe, notamment les États-Unis et l’Europe.

Un contexte géopolitique et technologique à considérer

L’intérêt accru pour les plates-formes occidentales de sixième génération est également motivé par les tensions géopolitiques dans la région et la nécessité d’aligner la politique d’armement sur des partenaires fiables et éprouvés. La dépendance à des systèmes d’origine chinoise pourrait s’avérer complexe à gérer dans un contexte diplomatique fluctuante.

La préférence exprimée par l’Arabie Saoudite témoigne d’une tendance plus large dans certains États du Moyen-Orient à s’assurer une suprématie technologique aérienne via des programmes occidentaux avancés, même si cela reste coûteux et ambitieux.

En définitive, le choix de Riyad illustre une volonté de progression vers des capacités militaires qui anticipent les défis futurs, en favorisant la cohérence stratégique et technologique avec les standards occidentaux, au détriment d’options alternatives moins matures comme le J-35 chinois.