Le Bangladesh a officiellement confirmé qu’il étudie la possibilité d’acquérir des chasseurs multirôles J-10C, fabriqués par la Chine, dans le cadre de sa modernisation aérienne stratégique.
Lors d’une récente déclaration, un porte-parole du ministère bangladais de la Défense a indiqué que plusieurs options sont à l’étude pour renforcer les capacités de la Force aérienne du pays, et que le J-10C fait partie des appareils évalués. Ce chasseur de quatrième génération, équipé d’électronique avancée et d’armements modernes, représente une amélioration notable par rapport aux aéronefs actuellement en service au Bangladesh.
Le J-10C, développé par le constructeur chinois Chengdu Aircraft Corporation, est réputé pour son agilité et ses capacités polyvalentes, notamment en supériorité aérienne, attaque au sol et missions de défense aérienne. Intégrant un radar à balayage électronique actif (AESA) et capable d’emporter une large gamme de missiles, il est considéré comme un atout significatif pour les forces aériennes émergentes.
Cette démarche s’inscrit dans un contexte régional marqué par une compétition accrue en matière d’armement. Le Bangladesh souhaite ainsi moderniser sa flotte de chasseurs, principalement composée actuellement de MIG-29 russes, afin de garantir une dissuasion crédible et une meilleure protection de son espace aérien.
La diversification des fournisseurs d’équipements militaires est également au cœur de cette stratégie. En se tournant vers la Chine, le Bangladesh pourrait bénéficier de coûts compétitifs et de conditions de transfert de technologie adaptées, comparativement à d’autres partenaires classiques.
Des experts notent que l’acquisition de J-10C permettrait au Bangladesh d’accroître significativement ses capacités opérationnelles, tout en renforçant ses relations stratégiques avec Pékin. Ce partenariat potentiel s’inscrirait dans la dynamique plus large d’une coopération bilatérale en pleine expansion dans les domaines de la défense et de la sécurité.
Les discussions restent en phase préliminaire, et aucune décision finale n’a encore été annoncée. Plusieurs facteurs, tels que l’évaluation technique, les impacts budgétaires et les équilibres géopolitiques régionaux, influenceront la décision du gouvernement bangladais dans les prochains mois.