Le dragueur de mines japonais JS Ukushima (MSO-303), en service au sein des Forces d’autodéfense maritime du Japon, a coulé après un incendie survenu à bord, provoquant une perte majeure pour la capacité de lutte contre les mines sous-marine du pays.
Selon les rapports, l’incendie s’est déclaré dans la matinée, alors que le navire était en opération dans la zone côtière près de la préfecture de Yamaguchi. Malgré les efforts des équipes à bord pour maîtriser le feu, celui-ci s’est rapidement propagé, conduisant à l’évacuation de l’équipage. Aucun blessé grave n’a été signalé.
Le JS Ukushima faisait partie de la classe Awaji, une série de dragueurs de mines modernes conçus pour détecter et neutraliser des mines marines via des équipements sophistiqués et une expertise spécialisée. Ces navires jouent un rôle clé dans la sécurité maritime du Japon, notamment dans un contexte régional marqué par la menace de mines marines posées lors de tensions géopolitiques en mer de Chine méridionale ou autour des îles Senkaku.
Le gouvernement japonais a lancé une enquête afin de déterminer les causes précises de l’incendie. Certains experts évoquent la possibilité d’un dysfonctionnement technique, tandis que d’autres n’excluent pas une erreur humaine ou un incident lié à la maintenance.
Ce naufrage intervient dans une période où les forces japonaises renforcent leurs capacités navales pour faire face aux défis stratégiques croissants dans la région Asie-Pacifique. La perte du JS Ukushima met en lumière la vulnérabilité des navires spécialisés dans le domaine de la guerre des mines et souligne l’importance de moderniser et de sécuriser ces ressources.
Les Forces d’autodéfense maritime ont indiqué qu’elles évaluent actuellement les options possibles pour compenser cette perte, y compris l’accélération de la mise en service de nouveaux dragueurs de mines ou le recours à des systèmes alternatifs de déminage, afin de préserver l’intégrité des routes maritimes vitales et la sécurité nationale.