La récente déclaration de la Chine, envisageant de proposer son avion de chasse furtif J-20 aux Émirats Arabes Unis, intervient après l’échec des négociations entre les Émirats et les États-Unis pour l’achat des avions F-35. Ce développement souligne un potentiel tournant dans les alliances régionales et les équilibres militaires.
Le J-20, conçu pour rivaliser avec les avancées technologiques des F-35 et autres appareils furtifs occidentaux, pourrait offrir une alternative stratégique aux Émirats. Ce jet, qui a effectué son premier vol en 2011, est souvent présenté par Pékin comme un symbole de la montée en puissance technologique et militaire chinoise.
Les discussions entre Abu Dhabi et Washington avaient achoppé sur plusieurs points, dont les conditions de transfert de technologie et les garanties de protection des données sensibles. Les Émirats, cherchant à moderniser leur flotte aérienne et à garantir leur sécurité régionale face à des menaces comme l’Iran, pourraient trouver dans le J-20 un moyen d’affirmer leur autonomie vis-à-vis des influences traditionnelles occidentales.
Les implications d’une telle acquisition vont au-delà de la simple substitution d’un équipement militaire par un autre. Elles pourraient signifier un réalignement géopolitique important, les Émirats se rapprochant davantage de la Chine au détriment des liens historiquement forts avec les États-Unis. Cela pourrait également catalyser une réévaluation des alliances et des stratégies de défense dans toute la région.
En conclusion, le choix des Émirats de se tourner vers le J-20 pourrait redéfinir les dynamiques de pouvoir dans l’une des régions les plus stratégiquement sensibles du monde.