Le Japon prévoit de déployer un second escadron de chasseurs F-35B à l’horizon 2030 et intensifiera ses entraînements conjoints avec les Marines américains, renforçant ainsi sa capacité de projection aérienne et sa coopération militaire avec les États-Unis.
Dans le cadre de la modernisation de ses forces d’autodéfense aériennes, le Japon s’apprête à augmenter significativement son parc d’avions de combat F-35B, la version à décollage court et atterrissage vertical. Prévu pour entrer en service d’ici 2030, ce deuxième escadron permettra à Tokyo de renforcer ses capacités opérationnelles, notamment sur les porte-avions et bases avancées insulaires.
Coopération militaire renforcée avec les Marines
Pour maximiser l’efficacité de cette montée en puissance, le Japon s’entraînera régulièrement avec les Marines américains. Ces exercices conjoints viseront à améliorer l’interopérabilité des forces, en particulier dans le domaine des opérations amphibies et aériennes dans l’Indo-Pacifique. Le F-35B, utilisé par les deux pays, servira de plateforme commune pour renforcer ces capacités.
Un élément clé de la stratégie de défense japonaise
Le déploiement des F-35B s’inscrit dans la stratégie japonaise de lutte contre les menaces régionales, notamment dans un contexte de montée des tensions en mer de Chine orientale. Grâce à leurs capacités uniques de décollage court et d’atterrissage vertical, ces appareils pourront opérer depuis des pistes courtes improvisées ou des navires, augmentant ainsi la flexibilité tactique des Forces d’autodéfense japonaises.
Ce programme fait également partie des efforts de Tokyo pour diversifier ses moyens aériens face à la modernisation rapide des forces aériennes régionales. Le choix du F-35B, capable de missions polyvalentes de supériorité aérienne, d’attaque au sol et de reconnaissance, reflète cette volonté d’adapter ses capacités militaires aux défis stratégiques actuels.