Le Naval Group français critique ThyssenKrupp pour un transfert de technologie sous-marine trop important

Naval Group pointe du doigt ThyssenKrupp pour un transfert technologique sous-marin jugé excessif

Le constructeur naval français Naval Group a exprimé ses réserves concernant l’accord passé avec le groupe allemand ThyssenKrupp, estimant que le transfert de technologie dans le domaine sous-marin y est trop important. Cette critique souligne les inquiétudes françaises liées à la souveraineté industrielle et à la protection des savoir-faire stratégiques.

Selon Naval Group, la coopération prévue entre les deux acteurs majeurs de la construction de sous-marins entraîne un partage trop vaste de technologies sensibles, potentiellement au détriment des intérêts français. Le débat porte notamment sur les implications de ce transfert dans un contexte où la maîtrise des technologies militaires sous-marines est un enjeu majeur pour la sécurité nationale et européenne.

Cette situation reflète les tensions récurrentes entre nécessité de collaboration industrielle et impératifs de défense nationale. Dans un secteur où l’innovation et la confidentialité sont primordiales, chaque partage technologique est minutieusement évalué pour ne pas compromettre l’autonomie stratégique.

Ces critiques interviennent alors que ThyssenKrupp continue de se positionner comme un acteur clé du marché des sous-marins à propulsion conventionnelle, en concurrence directe avec Naval Group. L’expertise allemande dans ce domaine est reconnue, mais l’intensification de la coopération entre ces deux géants soulève des questions sur la gestion des transferts de savoir-faire sensibles.

Il convient de rappeler que le secteur des forces sous-marines détenues par les grandes puissances repose largement sur la maîtrise des technologies de propulsion, des systèmes de combat et des capacités de furtivité. Toute modification dans l’équilibre des transferts technologiques peut avoir des répercussions stratégiques importantes.

En résumé, Naval Group invite à un équilibre plus prudent entre coopération industrielle et préservation du capital technologique, essentielle pour garantir la souveraineté et la compétitivité du secteur français de la défense navale.