Le Pakistan accuse l’Inde de 25 violations de la Ligne de contrôle et de plusieurs opérations sous fausse bannière en 2024. Depuis le début de l’année, Islamabad a dénoncé une série d’incidents le long de la Ligne de contrôle (LoC), soulignant une intensification des tensions avec New Delhi. Ces accusations interviennent dans un contexte géopolitique déjà tendu entre les deux puissances nucléaires rivales.
Selon un récent rapport militaire pakistanais, l’Inde aurait commis 25 violations du cessez-le-feu en vigueur le long de la LoC entre janvier et avril 2024. Ces incidents incluraient des tirs d’artillerie, des infiltrations de soldats indiens et des bombardements de positions pakistanaises.
Des opérations sous fausse bannière sont également évoquées par Islamabad, qui dénonce des attaques menées par des groupes armés prétendument affiliés à des militants pakistanais. Ces opérations auraient pour but selon le gouvernement pakistanais de déstabiliser la région du Jammu-et-Cachemire et de justifier une riposte indienne accrue.
Les responsables pakistanais affirment que ces actions visent à ternir l’image du Pakistan sur la scène internationale et à entraver tout progrès vers un dialogue crédible entre les deux pays. Ces accusations interviennent alors que plusieurs tentatives de négociation de paix ont été entreprises au fil des années, sans succès durable.
De son côté, l’Inde rejette ces allégations, accusant Islamabad de soutenir activement des groupes terroristes opérant sur son territoire. La frontière entre le Jammu-et-Cachemire restant l’un des points les plus sensibles de la région, les affrontements sporadiques exacerbent les risques d’escalade dans cette zone stratégique d’Asie du Sud.
Les experts en sécurité soulignent que cette recrudescence des incidents le long de la Ligne de contrôle pose un défi majeur pour la stabilité régionale et pourrait compliquer davantage les relations diplomatiques déjà fragiles entre New Delhi et Islamabad.