Le Pakistan dénonce une coalition indienne et israélienne derrière les sanctions américaines visant ses programmes balistiques. Islamabad affirme que New Delhi et Tel-Aviv ont joué un rôle déterminant dans la pression exercée par Washington contre ses avancées en matière de missiles stratégiques.
Le gouvernement pakistanais a accusé l’Inde et Israël d’avoir orchestré les récentes sanctions imposées par les États-Unis sur ses programmes de missiles balistiques, dénonçant ce qu’il qualifie d’ingérence visant à freiner ses capacités de défense nationale. Ces mesures restrictives, annoncées par Washington, ciblent des entités et individus liés à la recherche et au développement de missiles à longue portée, affectant ainsi la trajectoire technologique de l’armée pakistanaise.
Cette accusation intervient dans un contexte de tensions persistantes entre Islamabad et New Delhi, où la rivalité sécuritaire est exacerbée par des différends territoriaux et des ambitions régionales divergentes. Le Pakistan souligne que la collaboration présumée entre l’Inde et Israël aurait influencé la décision américaine, dans le cadre d’une stratégie commune visant à contenir l’expansion militaire pakistanaise.
De son côté, les États-Unis ont justifié les sanctions par des préoccupations liées à la prolifération des armes balistiques et au risque d’instabilité dans la région sud-asiatique. Ce positionnement s’inscrit dans une politique plus large de contrôle des technologies sensibles, notamment en matière de missiles capables d’emporter des charges conventionnelles ou nucléaires.
Le Pakistan, en réponse, a réaffirmé son droit souverain à développer des systèmes de défense « pour garantir la sécurité de son territoire et de sa population ». Selon les responsables pakistanais, ces sanctions risquent d’entraver la capacité du pays à maintenir un équilibre stratégique face aux menaces régionales.
Historiquement, la course aux armements entre Inde et Pakistan s’appuie sur des avancées technologiques dans les domaines du missile, du nucléaire et des forces conventionnelles. Le Pakistan a systématiquement cherché à moderniser ses vecteurs stratégiques afin de dissuader toute agression, en particulier depuis les conflits armés successifs avec l’Inde.
Cette nouvelle escalade dans la dimension diplomatique des programmes militaires souligne l’importance des enjeux géopolitiques au cœur de la région sud-asiatique, où la maîtrise des capacités balistiques reste un facteur clé de la stabilité et de la dissuasion.