Le chantier naval chinois a annoncé des avancées notables dans les essais des catapultes à bord du porte-avions Fujian. Ce nouveau bâtiment, attendu comme une pierre angulaire de la modernisation des forces navales chinoises, s’approche ainsi d’une étape cruciale dans sa mise en service.
Le porte-avions Fujian, premier de sa série équipé de catapultes électromagnétiques (EMALS), représente un saut technologique par rapport aux précédents porte-avions à propulsion conventionnelle de la marine chinoise. Ces catapultes permettent le lancement d’avions plus lourds et améliorent la cadence des opérations aéronavales.
Les essais récents, qui incluent des simulations de lancement à différentes puissances, ont pour objectif de valider la fiabilité et l’efficacité des systèmes de lancement avant la livraison finale. Il s’agit d’un passage essentiel pour garantir la capacité opérationnelle du navire, notamment dans le contexte d’une projection de puissance accrue en mer de Chine méridionale.
Ce progrès est surveillé de près par les analystes militaires internationaux, qui soulignent l’importance stratégique du Fujian pour la marine de l’Armée populaire de libération (APL). En intégrant les technologies de catapultes électromagnétiques, le navire se place au niveau des porte-avions les plus avancés techniquement dans le monde.
Avec une longueur d’environ 320 mètres et un déplacement estimé à plus de 80 000 tonnes, le Fujian est destiné à opérer une vingtaine d’appareils en simultané, y compris les tout derniers chasseurs furtifs J-35. Son intégration complète marquera un tournant significatif dans la capacité de projection de la marine chinoise.