Le porte-avions chinois Fujian poursuit ses tests avec succès, notamment ceux de ses catapultes électromagnétiques, une étape clé dans la modernisation de la flotte navale de la marine chinoise.
Ce nouveau navire, deuxième porte-avions de la marine de l’Armée populaire de libération (APL) équipé d’un système de lancement par catapulte, avance dans ses essais en mer. Ces tests sont cruciaux pour valider la capacité du Fujian à déployer rapidement et efficacement des avions de chasse et d’autres appareils embarqués.
Le Fujian utilise des catapultes électromagnétiques, un progrès technologique par rapport aux catapultes à vapeur des précédents porte-avions chinois. Ces systèmes permettent un lancement plus souple et économe en énergie, ainsi qu’une adaptation à des avions plus lourds et variés.
Ce porte-avions, dont la construction a commencé en 2018, représente un bond en avant dans la capacité de projection maritime de la Chine. Sa mise en service devrait renforcer la présence de la marine chinoise dans la région Indo-Pacifique, dans un contexte géopolitique marqué par de fortes tensions.
Les essais actuels portent sur la répétition des lancements avec différents types de chasseurs embarqués, ainsi que sur la coordination des opérations à bord. Les performances des catapultes électromagnétiques sont scrutées de près, car elles conditionnent la rapidité et la fréquence des missions aériennes.
En plus de son système de lancement innovant, le Fujian bénéficie d’une électronique modernisée et d’une défense anti-aérienne renforcée, reflétant l’ambition chinoise d’exploiter une force navale avancée, capable de rivaliser avec les porte-avions américains en termes d’autonomie et de sophistication technologique.
Avec ce nouveau porte-avions, la Chine démontre sa volonté d’accroître son influence stratégique en mer, tout en développant une capacité de frappe aérienne embarquée plus efficace et polyvalente.