Le premier vol du nouvel avion chinois de surveillance et de contrôle aérien KJ-3000 a été réalisé avec succès, marquant une avancée significative dans les capacités de reconnaissance stratégique aérienne de la Chine.
Développé pour renforcer la maîtrise de l’espace aérien, le KJ-3000 est destiné à remplacer ou compléter les générations précédentes d’avions AWACS (Airborne Warning and Control System) de l’Armée populaire de libération (APL). Ce nouvel appareil intègre des technologies avancées de radar, de communication et de gestion de l’information.
Le vol inaugural du KJ-3000 a démontré les performances de son système radar à réseau phasé actif, capable de surveiller plusieurs cibles simultanément sur une large zone. L’appareil peut coordonner en temps réel les opérations aériennes et fournir des informations cruciales au commandement.
Les capacités renforcées de ce système lui permettent d’améliorer la détection et le suivi des aéronefs, y compris des menaces furtives, tout en assurant une connectivité optimale avec les autres plateformes militaires chinoises, notamment les chasseurs et les systèmes sol-air.
Ce développement s’inscrit dans le cadre de la modernisation continue des forces armées chinoises, qui cherchent à accroître leur puissance de contrôle et de renseignement électronique dans un contexte géopolitique régional marqué par des tensions croissantes.
Le KJ-3000 vient ainsi compléter la famille des avions de surveillance AWACS chinois, déjà composée du KJ-2000, basé sur le Boeing 767, et du KJ-500, plus léger et polyvalent. Cette diversification permet à la Chine d’adapter ses moyens de contrôle aérien à différents scénarios opérationnels.
Ce succès souligne la montée en puissance technologique de la Chine dans le domaine des systèmes aériens de renseignement et de commandement, illustrant son ambition de s’imposer comme un acteur incontournable sur la scène militaire mondiale.