Le Royaume-Uni a réaffirmé son appui à l’admission de l’Inde au Conseil de sécurité de l’ONU, tout en appelant à une réforme plus large de cet organe clé pour mieux refléter les réalités géopolitiques actuelles.
Lors d’une séance consacrée à la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, le Royaume-Uni a souligné l’importance d’intégrer des pays émergents, en particulier l’Inde, qui joue un rôle croissant dans les affaires internationales. « L’Inde mérite une place permanente au Conseil, compte tenu de sa population, de son économie et de son engagement en faveur de la paix mondiale », a déclaré un représentant britannique.
Cette déclaration fait écho aux demandes répétées de New Delhi, qui aspire à obtenir un siège permanent depuis plusieurs années. Le Royaume-Uni a cependant insisté sur la nécessité d’étendre la réforme à d’autres membres afin d’éviter une crise de légitimité et de préserver l’efficacité de l’institution.
Le débat sur la réforme du Conseil de sécurité reste cependant très délicat. Plusieurs pays membres actuels, notamment ceux bénéficiaires du droit de veto, se montrent réticents à toute modification majeure. La France, les États-Unis et le Royaume-Uni défendent généralement une évolution mesurée, tandis que des États comme la Chine et la Russie affichent une prudence marquée.
En plus de l’élargissement du nombre de membres permanents, les discussions englobent la réforme des mécanismes de prise de décision et une meilleure représentation des pays d’Afrique, d’Amérique latine et du Sud-Est asiatique.
Cette prise de position du Royaume-Uni intervient alors que le Conseil de sécurité fait face à des crises majeures sur plusieurs fronts, comme les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, soulignant l’urgence d’adapter ses structures aux dynamiques géopolitiques du XXIe siècle.
