Le premier sous-marin indigène de Taïwan, nommé Hai Kun, a débuté sa phase d’essais en mer, marquant une étape clé dans le renforcement des capacités navales de l’île. Malgré l’importance de ce programme, la contribution indienne au projet demeure limitée.
Le sous-marin Hai Kun, développé localement par Taiwan, a entamé ses essais en mer, phase cruciale avant sa mise en service opérationnelle. Cette avancée souligne la volonté de Taïwan de renforcer son autonomie stratégique dans un contexte géopolitique tendu, notamment face aux pressions régionales.
Conçu pour améliorer les capacités de défense sous-marine, le Hai Kun est une version adaptée du design de la classe Scorpène, bénéficiant de technologies modernes pour améliorer discrétion, endurance et efficacité. Ce projet représente une avancée significative dans l’industrie navale taïwanaise, qui cherchait à réduire sa dépendance aux fournisseurs étrangers.
Par ailleurs, la contribution de l’Inde à cette initiative taïwanaise est restée modeste. Malgré l’intérêt initial et quelques échanges techniques, l’aide indienne ne s’est pas traduite par un engagement majeur dans la construction ou l’équipement du sous-marin. Ce constat illustre les limites des coopérations militaires entre ces deux acteurs, notamment sous les contraintes géopolitiques et diplomatiques qui pèsent sur leurs relations respectives.
Le lancement des essais en mer du Hai Kun constitue néanmoins une étape prometteuse pour Taïwan, qui mise sur ce programme pour moderniser ses forces navales et accroître ses capacités de défense face aux menaces régionales croissantes. Ce type de projet est également un symbole fort de la volonté d’autonomie stratégique de Taïwan dans un environnement sécuritaire complexe.
Le Hai Kun, par son développement local et ses technologies intégrées, pourrait jouer un rôle clé dans la stratégie de dissuasion maritime taïwanaise, tout en renforçant les compétences industrielles et technologiques du pays dans le domaine des sous-marins conventionnels.
