Les États-Unis prévoient de conserver une flotte opérationnelle de 90 F-16 sans pilote pour la prochaine décennie. Cette décision s’inscrit dans la volonté de maintenir un avantage technologique significatif dans le domaine des drones de combat et de renforcer la capacité de projection des forces aériennes.
Le Pentagone a annoncé son intention de soutenir et d’exploiter une flotte d’environ 90 F-16 pilotés à distance, intégrés aux opérations militaires régulières jusqu’en 2033. Ces avions non habités sont destinés à évoluer aux côtés des pilotes humains, afin d’effectuer des missions à haut risque ou en environnement contesté.
Ces F-16 modifiés, équipés de systèmes avancés d’intelligence artificielle et de contrôle à distance, représentent une étape majeure dans l’évolution des armées aériennes américaines. Leur autonomie accrue et leur capacité à intervenir dans des zones dangereuses sans mettre en péril de pilotes humains constituent un atout stratégique important.
Le programme vise également à tester et valider la coopération entre unités habitées et non habitées, dans le cadre d’une doctrine dite « loyal wingman », où le drone agit en soutien des avions pilotés traditionnels.
La transformation numérique des forces armées américaines mise sur ces innovations pour faire face aux défis émergents, notamment dans le contexte des confrontations potentielle avec des puissances militaires majeures. Par ailleurs, l’utilisation prolongée de ces F-16 sans pilote permettra de recueillir des données opérationnelles essentielles en conditions réelles.
Ce choix stratégique pour la prochaine décennie assure une continuité dans la modernisation des capacités aériennes des États-Unis, tout en offrant une flexibilité tactique accrue grâce à la combinaison de plateformes habitées et autonomes.