Les FPV ukrainiens ont tué leur cible russe la plus chère – TOR SAM

Des soldats ukrainiens ont détruit un système de défense aérienne russe Tor à l’aide d’un drone FPV dans la direction de Kupyansk. Serhii Sternenko a rapporté cette information sur Twitter.

Le prix du système de missiles antiaériens russe TOR est d’environ 24 millions de dollars, avec quelques variations en fonction des spécifications exactes. D’autre part, l’Ukraine a acquis environ 14 000 drones FPV, dont le coût total est presque équivalent à celui d’un seul SAM TOR.

Selon des sources ukrainiennes, les soldats ukrainiens ont détruit deux systèmes TOR SAM au cours du mois dernier. Le premier système a été endommagé mais a réussi à s’échapper de la zone de guerre.

Développement de TOR SAM

Certains considèrent les systèmes de missiles britanniques Rapier et français Crotale comme les équivalents étrangers les plus proches du Tor en termes de fonction et de fonctionnement. Cependant, ces systèmes sont basés sur des équipements plus anciens et certains estiment que leurs performances sont légèrement inférieures à celles du Tor.

Les trois systèmes sont mobiles et automoteurs. Le Tor utilise le véhicule de combat portant le numéro de plaque 9A330. Ce véhicule a un équipage de quatre personnes (un conducteur et trois opérateurs) et sert d’unité autonome de transport, de lancement et de radar (TLAR). Cependant, il est différent d’un TELAR car il n’érige pas le missile en position de lancement.

Le châssis GM-355, fabriqué par MMZ, est la base du 9A330. Équipé d’une protection NBC, le Tor-M1 utilise un châssis GM-5955 amélioré.

Le système de défense antiaérienne Tor est disponible en plusieurs versions : chenillé, statique, remorqué et à roues. Il ne prend que 3 minutes pour être mobilisé et peut être transporté par n’importe quel moyen, y compris aérien. Le Tor original a un temps de réaction de 7-8 secondes [standard] et de 7-10 secondes [en mouvement].

2022 invasion russe de l’Ukraine

Le 21 février 2022, des allégations ont émergé de Russie, affirmant qu’une installation frontalière sous la juridiction de leur Service fédéral de sécurité [FSB] avait été décimée en raison d’une opération de bombardement agressive prétendument exécutée par les forces ukrainiennes. Selon les autorités russes, cette incursion inattendue et violente a entraîné la mort de cinq combattants ukrainiens.

L’Ukraine a toutefois rejeté avec véhémence toute implication dans ces deux événements, les qualifiant de manœuvres trompeuses ou de « faux drapeaux ».

Le même jour, le gouvernement russe a reconnu officiellement les entités autoproclamées de la RPD et de la RPL. Cette reconnaissance, selon Poutine, ne se limitait pas simplement aux territoires sous leur contrôle de facto, mais englobait l’ensemble des oblasts ukrainiens. Dans la foulée, Poutine a ordonné la mobilisation des forces militaires russes, y compris des chars, dans ces régions.

Invasion agressive

Le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine a ordonné une invasion militaire agressive de l’Ukraine, ce qui a constitué un événement géopolitique important. Cet acte d’agression a été exécuté par les formidables forces armées russes, qui avaient été stratégiquement amassées le long de la frontière ukrainienne, dans une démonstration d’intention sinistre.

Cette invasion n’était pas un acte de violence aléatoire, mais une opération méticuleusement planifiée, caractérisée par des frappes aériennes précises visant des infrastructures militaires clés sur le territoire ukrainien. Parallèlement, une division blindée de chars est arrivée de la frontière biélorusse, intensifiant encore l’ampleur et l’impact de l’offensive.

Jusqu’à présent, l’administration russe s’est abstenue de reconnaître que l’incursion en cours en Ukraine était une « guerre ». Et ce, bien que les événements en cours présentent toutes les caractéristiques d’un conflit militaire. Au lieu de cela, le Kremlin insiste sur le fait qu’il s’agit d’une « opération militaire spéciale ».

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