De récents travaux sur la base aérienne de Hamadan, en Iran, ont mis en lumière la construction de nouveaux hangars. Ces infrastructures suscitent des spéculations sur le possible déploiement de chasseurs russes Su-35 au sein des forces aériennes iraniennes.
Située à l’ouest de l’Iran, la base de Hamadan est un site stratégique pour l’armée de l’air iranienne. L’apparition de hangars récents, adaptés aux dimensions et aux besoins de maintenance d’avions de chasse modernes, alimente les hypothèses d’un renforcement significatif de la capacité aérienne du pays.
Le Su-35, un avion de chasse multirôle de génération 4++, est notamment célèbre pour ses performances en manœuvrabilité, sa portée étendue et son arsenal sophistiqué. Jusqu’à présent, l’Iran n’avait pas annoncé officiellement l’acquisition de ce modèle. Cependant, des images satellite montrent que les nouveaux hangars semblent conçus spécifiquement pour accueillir des avions de cette taille.
Les analystes militaires évoquent que, si cette hypothèse se confirme, l’introduction du Su-35 représenterait un saut qualitatif majeur dans la capacité de défense aérienne nationale. Cela offrirait à l’Iran une meilleure capacité de dissuasion régionale face aux puissances voisines, notamment dans un contexte géopolitique tendu au Moyen-Orient.
Jusqu’ici, l’aviation iranienne repose principalement sur des matériels anciens ou sur des appareils plus légers comme les F-14 hérités des années 1970, ou sur des avions chinois. L’arrivée possible des Su-35 russes serait aussi un signe des liens étroits croissants entre Téhéran et Moscou sur le plan militaire.
En résumé, la construction de ces nouveaux hangars à Hamadan laisse entrevoir une modernisation importante des forces aériennes iraniennes. La possibilité de déployer des Su-35 marque un tournant dans la stratégie de défense iranienne, en renforçant son positionnement régional et sa capacité à répondre à diverses menaces aériennes.