Les réseaux sociaux indiens tournent en dérision Suparco après une prédiction liée à l’Aïd, ravivant ainsi la rivalité historique entre l’Inde et le Pakistan dans le domaine spatial.
Le Département pakistanais pour la Recherche spatiale et l’Organisation spatiale (Suparco) a récemment publié une prédiction concernant l’observation de la lune avant l’Aïd. Cette annonce, relayée sur les réseaux sociaux, a rapidement suscité une vague de moqueries et de critiques de la part d’internautes indiens.
La prédiction de Suparco portait sur la date précise de visibilité du croissant lunaire, un élément déterminant pour fixer le début du mois sacré. Cependant, cette information, d’une nature essentiellement astronomique et religieuse, a été perçue par certains commentateurs en Inde comme un terrain de jeu pour railler l’expertise scientifique pakistanaise.
Au-delà des débats sur l’observation lunaire, cette controverse sur les réseaux sociaux reflète la tension persistante dans la compétition technologique et spatiale entre les deux nations. L’Inde, à travers son organisation spatiale ISRO, a réalisé plusieurs avancées notables, notamment avec les missions lunaires Chandrayaan et les programmes de satellites en orbite géostationnaire.
De son côté, Suparco investit dans le développement de compétences spatiales pour soutenir les besoins civils et militaires du Pakistan, mais il est souvent confronté à une perception moins développée au regard de ses voisins. Les échanges virulents sur les réseaux sociaux à propos d’une simple observation lunaire relancent donc indirectement la rivalité stratégique et technologique entre Islamabad et New Delhi.
La dimension symbolique de la domination spatiale et technologique reste un enjeu majeur dans la rivalité indo-pakistanaise, où chaque réussite ou maladresse nourrit les débats publics et la compétition diplomatique.