La Force aérienne indienne (IAF) a démenti catégoriquement les spéculations selon lesquelles elle envisagerait d’augmenter sa flotte à 60 escadrons de chasseurs, qualifiant ces informations de rumeurs infondées. Cette clarification intervient alors que plusieurs sources médiatiques avaient relayé l’idée d’une expansion majeure des capacités aériennes de l’Inde, dans un contexte géopolitique marqué par des tensions régionales croissantes.
Selon un communiqué officiel de l’IAF, aucune proposition formelle n’a été soumise ni discutée en ce qui concerne une telle augmentation significative du nombre d’escadrons de chasseurs. « Ces rapports n’ont aucun fondement », a précisé le porte-parole, insistant sur le fait que les plans actuels demeurent concentrés sur la modernisation et la diversification progressive de la flotte, plutôt que sur une multiplication rapide des unités opérationnelles.
Actuellement, la Force aérienne indienne opère autour de 30 escadrons de chasseurs, un chiffre déjà qualifié de modeste par rapport à la taille et aux ambitions stratégiques du pays. Pour répondre à ses besoins de défense, l’IAF mise notamment sur l’intégration de nouveaux avions de combat comme le Rafale français et les complexes projets nationaux comme le HAL Tejas.
Cette opération se fait dans un contexte régional où la Chine et le Pakistan renforcent simultanément leurs capacités aériennes, ce qui nécessite pour l’Inde un équilibre délicat entre le maintien d’une puissance crédible et la gestion des ressources financières et logistiques. Une augmentation brutale à 60 escadrons impliquerait des investissements colossaux, souvent jugés irréalistes à court terme par des experts militaires.
Enfin, l’IAF souligne son engagement à continuer d’améliorer son efficacité opérationnelle, en mettant l’accent sur la formation, la maintenance et l’acquisition ciblée de technologies de pointe plutôt que sur une simple multiplication des effectifs en lignes de vol.