L’Inde rejette la résolution pakistanaise sur le contrôle des armements conventionnels

L’Inde a fermement rejeté la résolution pakistanaise concernant le contrôle des armements conventionnels, soulignant que celle-ci ne contribue pas à la stabilité régionale ni à une paix durable. Ce différend s’inscrit dans le contexte tendu des relations bilatérales entre New Delhi et Islamabad, marquées par des enjeux sécuritaires majeurs et une méfiance persistante.

Le gouvernement indien a exprimé son opposition à la résolution présentée par le Pakistan à l’Organisation des Nations Unies, qui propose des mesures strictes de contrôle des armements conventionnels dans la région sud-asiatique. New Delhi considère que cette proposition est motivée par des intentions politiques plutôt que par un réel désir de dialogue ou de désarmement.

« Cette résolution ignore les menaces réelles auxquelles notre pays est confronté, notamment le terrorisme soutenu depuis le territoire pakistanais, ainsi que les provocations transfrontalières », a déclaré un porte-parole officiel indien. Il a insisté sur le fait que l’Inde privilégie une approche basée sur la sécurité nationale et la capacité de défense adaptée à ses besoins.

De son côté, le Pakistan affirme que le contrôle des armements conventionnels dans la région est essentiel pour instaurer un climat de confiance et réduire les risques d’escalade militaire. Islamabad plaide pour des mécanismes de vérification mutuelle et des limitations acceptées par toutes les parties afin d’éviter une course aux armements susceptible de déstabiliser le sous-continent.

Ce différend reflète plus largement la complexité des relations indo-pakistanaises, marquées par des conflits historiques, notamment autour du Cachemire, et un équilibre stratégique fragile. La question du contrôle des armements conventionnels demeure un élément clé dans les négociations de paix et dans la recherche d’une coexistence sécurisée.

Dans ce contexte, l’Inde maintient sa position selon laquelle toute démarche visant le désarmement ou le contrôle des forces militaires doit prendre en compte :

  • Les questions de sécurité intérieure.
  • Les menaces asymétriques, notamment le terrorisme.
  • La souveraineté nationale et la dissuasion stratégique.

Le débat autour de cette résolution souligne la difficulté d’avancer sur des accords de contrôle des armements dans une région où la méfiance demeure forte et où les conflits latents nourrissent une dynamique de rivalité militaire constante.