L’Inde intensifie ses mesures de surveillance le long de la frontière avec le Pakistan en déployant des technologies avancées telles que des radars spécialisés dans la détection humaine et des capteurs sismiques. Cette initiative vise à renforcer la sécurité dans une zone sensible marquée par des tensions historiques.
Face aux risques de infiltrations et d’incursions, les forces indiennes ont implanté des systèmes de radar capables de détecter le mouvement humain à grande distance, même dans des conditions de faible visibilité. Ces radars sont complétés par des capteurs sismiques qui enregistrent les vibrations du sol provoquées par les déplacements, permettant de détecter précocement toute activité suspecte ou tentative de franchissement illégal de la frontière.
Cette combinaison de technologies modernise la surveillance frontalière traditionnelle, s’appuyant sur une détection plus rapide et plus précise. L’emploi des capteurs sismiques, en particulier, offre un avantage stratégique en captant des indices invisibles aux systèmes classiques, telle que la simple approche à pied de groupes de personnes ou de véhicules.
Cette montée en puissance des dispositifs électroniques intervient dans un contexte géopolitique tendu entre l’Inde et le Pakistan, où la ligne de contrôle est régulièrement le théâtre d’incidents militaires et d’opérations clandestines. Par ces moyens, New Delhi souhaite accroître l’efficacité de son dispositif sécuritaire tout en réduisant les risques d’escalade.
Au-delà de la protection physique, ces technologies participent également à une meilleure collecte de renseignements, permettant d’anticiper et de neutraliser des menaces potentielles avant qu’elles ne se matérialisent sur le terrain.
En résumé, l’adoption de ces systèmes avancés reflète la volonté indienne d’adapter ses moyens de défense et de renseignement aux exigences d’une frontière particulièrement sensible, dans un cadre marqué par une rivalité persistante.
