Dans une escalade récente des tensions transfrontalières, l’Inde a annoncé avoir repoussé une série d’attaques de drones originaires du Pakistan, visant 26 sites stratégiques, dont l’aéroport de Srinagar dans la région contestée du Cachemire.
Dans la nuit du 20 au 21 avril, les forces de sécurité indiennes ont intercepté plusieurs drones non identifiés qui tentaient de pénétrer dans l’espace aérien national pour mener des frappes sur des installations militaires et civiles sensibles. Selon les autorités indiennes, ces attaques, attribuées au Pakistan, faisaient partie d’une offensive coordonnée visant à déstabiliser la région.
L’aéroport international de Srinagar, point névralgique pour l’approvisionnement et la logistique militaire dans le Cachemire, a été particulièrement ciblé. Les tentatives d’intrusion ont été rapidement détectées et neutralisées par les systèmes de défense anti-aérienne, évitant tout dommage matériel ou humain.
Les 26 sites visés comprenaient des casernes militaires, des installations radar, ainsi que des infrastructures civiles jugées cruciales par les autorités indiennes. Les responsables ont souligné que la vigilance accrue des forces armées et les capacités de détection améliorées ont permis de contrer efficacement ces attaques.
Le ministère indien de la Défense a condamné fermement ces actions qu’il qualifie d’agression délibérée et a appelé à une désescalade immédiate des tensions entre les deux pays. Cette nouvelle série d’attaques intervient dans un contexte déjà tendu marqué par des échanges de tirs et des incursions transfrontalières régulières dans la région du Cachemire.
Le recours à des drones, de plus en plus présents dans les conflits asymétriques, marque une évolution tactique importante. Ces appareils, souvent de petite taille et difficiles à détecter, permettent des frappes précises tout en minimisant le risque pour les opérateurs.
Frameworks de surveillance renforcés et déploiement de systèmes anti-drones font désormais partie intégrante de la stratégie de défense indienne dans cette zone sensible. L’épisode récent souligne l’importance croissante de maîtriser la menace aéromobile non conventionnelle pour maintenir la stabilité dans une région déjà fragilisée par des revendications territoriales persistantes.
