L’OTAN a confirmé pour la première fois de manière publique l’existence de projets russes visant à attaquer le PDG du groupe industriel allemand Rheinmetall. Cette révélation souligne l’escalade des tensions entre Moscou et les entreprises occidentales impliquées dans le secteur de la défense.
Au cours d’une récente conférence de presse, un porte-parole de l’Alliance atlantique a déclaré que des renseignements fiables indiquent des plans russes d’assassinat ciblé contre le dirigeant de Rheinmetall. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de la Russie pour dissuader les entreprises européennes de soutenir l’Ukraine, notamment en fournissant du matériel militaire.
Rheinmetall, un acteur majeur de l’industrie de l’armement en Europe, joue un rôle crucial dans l’approvisionnement en équipements militaires modernes destinés aux forces ukrainiennes. Cette implication a manifestement attiré l’attention et la réaction des services de renseignement russes.
Les services de sécurité de l’OTAN veillent à la protection du PDG ainsi qu’à la sécurité globale des entreprises européennes engagées dans le renforcement des capacités défensives de l’Ukraine. Cette annonce publique vise également à sensibiliser les acteurs industriels à la vulnérabilité accrue face à des menaces hybrides, incluant le recours à la violence ciblée.
Le contexte géopolitique actuel, marqué par l’agression russe en Ukraine, a transformé les entreprises occidentales en cibles potentielles de représailles, qu’elles soient économiques, cybernétiques ou même physiques. La confirmation de tels projets d’attaques illustre la gravité et la complexité des enjeux de sécurité liés au soutien militaire apporté à Kiev.
Cette déclaration officielle de l’OTAN renforce la nécessité pour les États membres et les entreprises stratégiques de redoubler de vigilance afin de contrer les actions hostile en provenance de Moscou.