Une série d’attaques terroristes a visé récemment les villes de Kharkiv et de Zaporojie, faisant au total une soixantaine de blessés. Parallèlement, les États-Unis s’apprêtent à imposer de nouvelles sanctions et à avancer sur la vente d’avions de combat F-16 à l’Ukraine. Par ailleurs, le pont de Kertch a été fermé suite à une attaque.
Kharkiv et Zaporojie sous le feu des groupes terroristes
Dans la nuit du 24 au 25 avril, plusieurs explosions ont secoué Kharkiv et Zaporojie, deux des principales villes ukrainiennes situées à l’est et au sud du pays. Ces attaques ont ciblé des infrastructures cruciales, causant de nombreux dégâts matériels. Selon les autorités locales, environ 70 personnes ont été blessées, certaines grièvement.
Les forces de sécurité ukrainiennes sont en alerte maximale, déployant des unités spécialisées dans la lutte contre le terrorisme pour sécuriser les zones affectées et prévenir toute escalade. Ces incidents surviennent dans un contexte de forte tension géopolitique et de guerre hybride, où les attaques répondent souvent à des dynamiques complexes mêlant opérations militaires et actes terroristes.
Sanctions américaines à l’horizon et vente de F-16
Face à ces événements, Washington envisage de nouvelles sanctions ciblées contre des entités russes et pro-russes, afin d’accentuer la pression économique et politique. Dans le même temps, le Département d’État américain travaille activement à la finalisation de la livraison de chasseurs F-16 à l’Ukraine, un projet qui renforcerait significativement les capacités aériennes ukrainiennes.
Ce soutien militaire occidental s’inscrit dans le cadre d’un engagement continu à fournir à Kiev le matériel nécessaire pour défendre sa souveraineté face aux agressions étrangères.
Fermeture du pont de Kertch après une attaque
Enfin, le pont de Kertch, son unique lien routier et ferroviaire entre la Russie et la péninsule de Crimée, a été fermé temporairement à la circulation suite à une attaque. Les autorités russes ont indiqué que cette fermeture est une mesure de sécurité visant à procéder à des évaluations des dégâts et à renforcer les dispositifs de contrôle dans la région.
Ce pont, d’une importance stratégique majeure depuis l’annexion de la Crimée en 2014, est un point névralgique pour les liaisons logistiques entre Moscou et la péninsule, et sa vulnérabilité constitue un enjeu essentiel dans le cadre du conflit en cours.