La Grèce a fermement démenti les informations selon lesquelles elle aurait envoyé des systèmes de défense aérienne Patriot ou des missiles S-300 en Ukraine, qualifiant ces allégations de « fake news ».
Ces rumeurs avaient circulé récemment, alimentant des spéculations sur un renforcement significatif des capacités de défense ukrainiennes avec du matériel sophistiqué provenant de la Grèce. Toutefois, Athènes a rapidement clarifié la situation, assurant qu’elle n’a pris aucune mesure en ce sens et qu’aucune de ces livraisons n’a été effectuée.
Le ministère grec de la Défense a souligné que ces informations sont sans fondement et relèvent de la propagation d’informations erronées, potentiellement destinées à déstabiliser le climat géopolitique autour du conflit ukrainien.
Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, plusieurs pays ont apporté un soutien militaire à Kiev, parmi lesquels des transferts d’équipements de défense anti-aériens. Toutefois, la Grèce, membre de l’OTAN et de l’Union européenne, reste prudente dans ses engagements, évitant d’envoyer du matériel susceptibles d’engendrer une escalade.
Le système Patriot, développé par les États-Unis, est l’un des systèmes de défense anti-aérienne les plus avancés. Il offre une protection contre les missiles balistiques et les avions ennemis. De son côté, le S-300, d’origine russe, a été exporté à plusieurs pays, mais son transfert à un pays tiers comme l’Ukraine représenterait un événement géopolitique majeur.
Les autorités grecques rappellent que la diffusion de fausses informations dans un contexte de conflit armé contribue à la confusion et peut influencer les perceptions sur le terrain.
Ce démenti intervient alors que la communauté internationale scrute attentivement l’évolution des livraisons d’armes à l’Ukraine, combinant aspects stratégiques, diplomatiques et réglementaires.
