Pose de la première quille du futur sous-marin nucléaire lanceur d’engins britannique de nouvelle génération

La construction du nouveau sous-marin nucléaire britannique de dissuasion débute par la pose de sa première quille. Cette étape marque une avancée majeure dans le renouvellement de la flotte sous-marine stratégique du Royaume-Uni, incarnée par le programme Dreadnought.

Le chantier naval de Barrow-in-Furness, dans le nord-ouest de l’Angleterre, a officiellement lancé la première quille du futur sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) de nouvelle génération. Ce sous-marin, nommé d’après la classe Dreadnought, remplacera progressivement les actuels vaisseaux de la classe Vanguard, assurant ainsi la continuité de la capacité de dissuasion britannique.

La pose de la quille correspond à l’assemblage des premières sections principales de la coque, qui seront ensuite soudées pour former la structure tubulaire du sous-marin. C’est une étape traditionnelle et symbolique dans la construction navale militaire, soulignant l’engagement ferme envers le projet et l’avancement concret des travaux.

Le programme Dreadnought vise à concevoir quatre SNLE, équipés d’un système de missiles balistiques amélioré. Ces sous-marins auront une autonomie et une capacité stratégique renforcées, en intégrant les dernières technologies en matière de propulsion nucléaire, de furtivité et de systèmes de combat.

Le ministère britannique de la Défense a souligné que le Dreadnought jouera un rôle clé dans le maintien de la posture de dissuasion nucléaire jusqu’à la seconde moitié du XXIe siècle. Le lancement de la première quille intervient après plusieurs années de phases préparatoires, d’ingénierie et de fabrication des pièces, dans un contexte géopolitique marqué par la montée des tensions internationales.

Le chantier BAE Systems a indiqué que la construction du Dreadnought impliquera des milliers d’emplois dans l’industrie de défense britannique, renforçant ainsi la base industrielle et technologique du pays. La mise en service opérationnelle du premier SNLE est prévue pour la fin des années 2020, avec un programme d’essais qui garantira sa fiabilité et ses performances.

Ce projet illustre la volonté du Royaume-Uni de conserver une dissuasion basée en mer, complément essentielle aux autres vecteurs stratégiques, tout en modernisant ses forces sous-marines pour répondre aux défis contemporains de la sécurité mondiale.