Un centre de réflexion européen spécialisé dans la défense vient de contredire fermement les allégations pakistanaises selon lesquelles le chasseur chinois J-10CE surpasserait le Rafale indien. Cette prise de position intervient dans un contexte régional marqué par une concurrence aérienne intense entre New Delhi et Islamabad.
Selon ce think tank, les revendications pakistanaises sont largement exagérées, voire infondées. Leur analyse souligne que le Rafale, équipé de technologies de pointe françaises et doté d’une expérience opérationnelle éprouvée, maintient une supériorité tactique indéniable sur le J-10CE, malgré les efforts de la Chine pour moderniser sa flotte aérienne alliée au Pakistan.
Le rapport met en avant plusieurs éléments décisifs :
- Les capacités radar et les systèmes avioniques du Rafale restent parmi les plus avancés au monde, offrant une meilleure détection et un traitement des cibles plus rapide.
- La polyvalence de l’appareil français et ses nombreux armements certifiés garantissent une efficacité en combat air-air et air-sol supérieure.
- L’expérience au combat accumulée par l’Inde avec le Rafale dans divers scénarios opérationnels renforce la crédibilité de sa supériorité.
En revanche, selon l’étude, le J-10CE souffre encore de limitations techniques et d’un manque d’intégration des systèmes d’armes qui freinent son efficacité en mission réelle. Le think tank souligne également que la dynamique géopolitique autour de cette polémique reflète davantage une guerre de narratifs dans la région qu’une réalité militaire tangible.
Cette analyse apporte un éclairage important sur les enjeux aéronautiques au cœur du différend indo-pakistanais, où la supériorité aérienne reste un élément crucial de la doctrine stratégique.
