La Chine a récemment intensifié ses activités militaires, faisant participer ses deux porte-avions, le Liaoning et le Shandong, lors d’un important exercice naval. Cet événement marque une démonstration significative de la force navale chinoise dans une période de tensions régionales croissantes.
L’exercice impliquait divers types d’opérations navales, y compris la guerre anti-aérienne, la guerre anti-navire et des missions de secours en mer. Ces manœuvres se sont déroulées dans la mer de Chine, une zone souvent au centre des controverses internationales en raison de revendications territoriales multiples.
Les porte-avions Liaoning et Shandong jouent un rôle clé dans la montée en puissance de la marine chinoise, leur permettant de projeter leur puissance bien au-delà de leurs frontières traditionnelles. Le Liaoning, initialement acquis auprès de l’Ukraine et refondu par les Chinois, a été le premier porte-avions commissionné dans la marine de l’Armée populaire de libération. Le Shandong, quant à lui, est le premier porte-avions entièrement construit en Chine et représente un pas significatif vers l’élargissement des capacités navales chinoises.
Selon les déclarations de l’amiral Liu Jin, commandant de la flotte du Nord, ces exercices démontrent les capacités opérationnelles croissantes de la Chine en termes de défense et de répondant stratégique dans la région. « Nos forces sont hautement prêtes et capables de défendre les intérêts nationaux et régionaux, » a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse.
Cette démonstration de force intervient dans un contexte où la Chine cherche à affirmer sa présence en Asie-Pacifique, tout en répondant aux défis stratégiques et sécuritaires posés par d’autres nations importantes, notamment les États-Unis et leurs alliés. Les discussions et les analyses continuent quant à l’impact de ces déploiements sur les équilibres de force dans la région.